Lors de la seconde réunion publique organisée à Quartier d’Orléans par la préfecture dans le cadre de la révision du plan de prévention des risques naturels (PPRN), plusieurs riverains ont dénoncé «le prix de vente à 40 euros le mètre carré», prix qu’ils estiment trop élevé. A plusieurs reprises lors de la réunion publique, ils ont demandé à ce que la vente soit réalisée à l’euro symbolique ; une condition impossible selon le préfet et le président de la COM.
Daniel Gibbs a expliqué que le prix de base est fixé par France Domaine et que la collectivité ne peut s’en écarter. Guillaume Arnell, ancien vice-président de la COM et sénateur, a toutefois fait remarquer que la Collectivité avait dérogé à cette règle, en acquérant les terrains nécessaires à l’extension de la piste de l’aéroport de Grand Case, à 107 euros le mètre carré alors que France Domaine avait estimé le prix à 50 euros le mètre carré. «Oui, mais vous auriez pu faire l’objet d’une saisie dans le cadre de l’article 40 du code de procédure pénale», a répondu Daniel Gibbs.
Et si la COM vendait aux riverains les parcelles à un prix très bas, Daniel Gibbs se dit convaincu qu’il serait «accusé de favoritisme». Il considère que céder aujourd’hui un terrain à l’euro symbolique ne serait pas juste vis-à-vis des Saint-Martinois qui ont déjà acquis une parcelle.
A Saint-Martin, le prix d’un terrain situé dans les 50 pas géométriques a été fixé par le conseil exécutif en avril 2015 à 33 euros le mètre carré. Les élus ont majoré le prix de 30 % pour les terrains situés en bord de mer, le portant ainsi à 42,90 euros le mètre carré. (soualigapost.com)
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