Philippe Gustin, délégué interministériel pour la reconstruction ne cesse de répéter que la reconstruction de l’île ne peut se faire sans une «coopération» entre les deux parties, entre les deux Etats. C’est «une «nécessité impérieuse» d’assurer «un rééquilibrage».
Mercredi en conférence de presse, Philippe Gustin est revenu sur cette problématique. «Nous avons de longue date un déséquilibre entre les deux parties de l’île avec une frontière qui n’existe pas, une porosité très forte (…) », rappelle-t-il. Un «nouveau partenariat» entre les deux Etats lui paraît donc «capital». Il en discute de manière régulière avec ses deux homologues, l’un basé à Sint Maarten, le second basé à La Haye.
Précisément, Philippe Gustin insiste sur l’importance pour la France et les Pays-Bas d’avoir «une approche commune sur les aspects de flux migratoires». La volonté des Pays Bas de vouloir reprendre la compétence contrôle aux frontières et de l’imposer à Sint Maarten en contre partie d’une aide financière, est pour la France «un signal extrêmement important», commente Philippe Gustin. «Dès que cet accord sera accepté et signé, nous pourrons renforcer notre coopération sur cet aspect» de l’immigration, déclare-t-il. (Plus de détails sur www.soualigapost.com)
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