Ouragans : Le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, présent à Saint-Martin cette semaine

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«A la suite des événements climatiques majeurs qu’ont subis nos compatriotes des Antilles cette année, le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, effectuera un déplacement à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy et en Guadeloupe, du jeudi 23 au samedi 25 novembre inclus», selon un communiqué.

François de Rugy, qui devait initialement se rendre en septembre aux Antilles après le passage d’Irma, avait reporté son déplacement après le passage de l’ouragan Maria «pour ne pas entraver la mobilisation renforcée des moyens disponibles sur place pour la protection des populations».

Mission d’information

L’Assemblée a créé cette semaine une mission d’information sur «la gestion des événements climatiques majeurs dans les zones littorales de l’Hexagone et des Outre-mer». Proposée par François de Rugy, cette mission, qui n’a pas encore commencé ses travaux, sera composée de 29 membres, 16 LREM, 5 LR, 2 MoDem, 2 Constructifs, 2 Nouvelle Gauche, 1 France insoumise, 1 communiste.

Après une polémique sur la gestion par le gouvernement de l’ouragan Irma et le souhait de députés de tous bords d’une commission d’enquête, Emmanuel Macron s’était déclaré «favorable» le 12 septembre à une commission d’enquête parlementaire pour juger l’action du gouvernement, «mais au bon moment».

Quels pouvoirs ?

Les travaux des missions d’information comprennent des auditions et éventuellement des déplacements en France et à l’étranger. Les rapports peuvent donner lieu à un débat sans vote en séance ou se conclure par le dépôt d’une proposition de loi, d’un projet de loi, ou la présentation d’un décret.

L’élu FN Sébastien Chenu, qui avait dénoncé «les scènes de violences et de pillages» après Irma, a aussi déposé une demande de commission d’enquête, vouée à l’échec car le FN n’a pas de groupe. S’il avait jugé qu’»il vaudrait mieux éviter de polémiquer immédiatement sur ces catastrophes», le président de l’Assemblée nationale avait déclaré à cette période qu’il trouverait «tout à fait normal» qu’une commission d’enquête parlementaire soit demandée, si un groupe la demandait.

François de Rugy avait souhaité que soient abordées les questions des «causes» de la catastrophe naturelle, des «alertes (…) bien données», selon lui, et de «l’anticipation pour tout ce qui touche aux secours et à la protection des personnes».

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