RG, vingt-sept ans, était convoqué jeudi dernier par le tribunal correctionnel de Saint-Martin pour des faits de violences sur sa compagne.
Le 1er novembre 2015, RG et sa copine sont fâchés depuis le matin. Qu’importe, le couple décide d’aller ensemble à une soirée au centre culturel de Grand Case. Vers 3 heures du matin, une dispute éclate entre eux. Selon les propos de l’homme, elle dansait avec un homme et ne voulait pas rentrer et cela l’a énervé. Il lui dit qu’il va brûler ses affaires à la maison.
Le voyant partir, la compagne décide de le suivre pour s’assurer qu’il ne mette pas à exécution sa menace. «Quand elle est arrivée, il y avait sept garçons derrière elle», se souvient RG qui avait mis les affaires de sa copine à l’extérieur de leur appartement. Il lui dit de partir «sinon il va revenir avec un fusil».
La fille part mais revient car elle a oublié son portable et elle voit RG qui s’apprête à brûler ses affaires. Une altercation éclate et il lui met une gifle sur la joue gauche.
Aux magistrats, il précise que c’était une petite gifle, «comme ça» en mimant le geste. «Si la gifle avait été forte, la fille serait tombée», a-t-il précisé. «La victime a tout de même eu un hématome», indique le vice-procureur. Le tribunal a condamné RG qui n’avait pas de casier judicaire, à une amende de 250 euros.
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