« Un grand nombre d’espèces animales est sensible aux changements de pression, de température ou de condition météorologique et met en place des mécanismes de survie si les conditions se détériorent. Certains animaux fuient, d’autres s’enterrent ou se réfugient dans des abris naturels ou pas » avance Julien Chalifour, responsable scientifique pour la Réserve naturelle de Saint-Martin.
A Saint-Martin, compte tenu de la violence des vents, aucune observation scientifique du comportement des animaux sauvages n’a pu être réalisée dans la nuit du 5 au 6 septembre 2017.
« Les sites de ponte des tortues marines (les plages) ont été impactés et un grand nombre de nids et donc d’œufs ont été détruits. Il y aura certainement un creux dans les générations de tortues génitrices, perceptible d’ici 20 à 25 ans » anticipe Julien Chalifour. La Réserve a par ailleurs constaté le déplacement des populations de langoustes ainsi que des modifications notables de la composition des groupes de poissons coralliens. « Le bilan est visiblement plus important à terre qu’en mer » assure-t-il. En particulier sur le littoral et en arrière de ce dernier. Les premiers suivis des populations d’oiseaux limicoles montrent une diminution des effectifs et dans une moindre mesure de la diversité : la composition des populations et des individus par espèce sont totalement inhabituels. (Plus de détails sur www.soualigapost.com)
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