Une préoccupation majeure pour le président Daniel Gibbs et les élus : remettre un toit sur la tête des populations les plus démunies et vulnérables qui n’ont pas encore pu entamer la sécurisation de leurs habitations. Et ce, dans les meilleurs délais. Ainsi, lors du vote du budget primitif de la Collectivité en avril dernier, 5 millions d’euros ont-ils été dédiés à cette opération d’envergure dont les premiers travaux ont été entamés début juillet.
Deux pôles de la Collectivité ont piloté cette opération. Tout d’abord un travail d’identification a été réalisé en amont par le pôle solidarité et familles de la Collectivité, dont la 3e vice-présidente Annick Petrus a la charge. Quelque 440 foyers, composés pour l’essentiel de personnes âgées, de personnes en situation de handicap ou encore de foyers avec des enfants de moins de 3 ans, et majoritairement situés dans les quartiers de Sandy Ground et de Quartier d’Orléans, ont été identifiés éligibles à ce dispositif. Puis, le pôle Développement durable qui est sous la coupe du 4e vice-président Steven Patrick a passé les marchés nécessaires pour sélectionner les entreprises participant à l’opération. Quatre entreprises locales de travaux publics ont été mandatées pour la réalisation de ces couvertures de toitures et trois fournisseurs locaux de matériaux, chez lesquels la Collectivité a « ouvert un compte » pour que les entreprises de couverture s’approvisionnent en matériaux.
Dès la dernière semaine du mois de juillet, le premier chantier a eu lieu chez Elise, 91 ans, pour sa maison de Quartier d’Orléans, située juste derrière l’église catholique, dont la toiture et les ouvertures ont été littéralement soufflées par l’ouragan. Depuis lors, et en attendant de pouvoir retourner vivre chez elle, Elise est hébergée chez sa fille, prénommée Irma…
Les chantiers devraient se succéder durant tout l’été afin que le maximum de ces 440 foyers recouvre un toit et que les familles puissent recommencer à vivre dignement.
Le Président Gibbs, lors du dernier Conseil territorial (le 11 juillet), a souhaité rappeler qu’il avait tout mis en œuvre pour que cette opération se réalise. Il n’a pas été possible de réaliser ces travaux plus tôt, dans la mesure où il a fallu attendre le vote du budget, en avril, pour engager ces 5 millions d’euros, élaborer le dispositif le plus approprié et ensuite passer les marchés publics correspondants dans les délais légaux obligatoires.
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