Après plusieurs jours de blocages des routes, le ramassage – habituellement quotidien – n’a pu être réalisé. Les poubelles se sont donc rapidement entassées. Leur évacuation dans les meilleurs délais a alors imposé d’adapter ponctuellement les contrats de prestation.
Les documents initiaux prévoient un passage par jour et par secteur ; au vu du nombre d’ordures à ramasser, il a fallu augmenter le nombre de passages sur plusieurs jours. Une mesure évidente qui a demandé une procédure administrative spécifique pour respecter les règles en matière de marchés publics, mais aussi des négociations.
En effet, selon nos sources, certains prestataires y ont vu une opportunité de surfacturer leurs services. Selon toute logique, un deuxième passage quotidien devrait être facturé au même prix que le premier, c’est-à-dire au même prix figurant dans le contrat initial. Voire moins si l’on considère que le second passage s’effectue de jour et non de nuit comme le premier (le travail de nuit étant souvent davantage rémunéré).
Ce tarif similaire proposé a été rejeté par les prestataires. Alors que ces derniers n’avaient pu – certes pour des raisons indépendantes de leur volonté – assurer leur services durant au moins six jours, ils ont demandé que le second passage soit facturé le double. Après négociations, ils ont finalement accepté de pratiquer le même tarif.
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