Le Club du Tourisme, anciennement l’AHSM, tire à son tour la sonnette d’alarme sur les conséquences économiques de la fermeture de la frontière.
« Trois ans après le Cyclone IRMA et les importants sacrifices et investissements de nos acteurs pour relancer la vie sur notre ile, 8 mois après les événements graves liés à l’application anticipée du PPRN par anticipation et ses importantes conséquences négatives tant au plan humain qu’économique, trois mois après le confinement total et la mise à l’arrêt brutale de notre société. Quatre semaines après la fermeture de la frontière avec Saint Maarten, le nombre de cas entre le Nord et le Sud de l’île s’équilibre car le virus circule librement.
Les professionnels du tourisme de Saint-Martin souhaitent rappeler qu’il n’existe pas de mesures unilatérales de sécurité sanitaire et nous encourageons la solidarité mondiale et régionale dans le cadre de la riposte à la COVID-19. Sans un retour rapide à une action publique de bon sens, pas seulement centrée sur la gestion de risques sanitaires, réglementaires et naturels – à court terme – en l’absence de prise en compte de la situation géographique de l’île.
Sans actions fortes des élus des deux côtés de la frontière pour mettre en place des solutions communes, notre futur immédiat est la fermeture de TOUS les établissements Hôteliers, Restaurants et autres partenaires qui vivent du tourisme ! Il n’existe pas d’économie sans la liberté de se déplacer, de liberté individuelle et de progrès social sans liberté de travailler et de commercer, ce qui nécessite des clients… Nos voisins de Saint-Barthélemy ont agi dans le cadre d’une demande de dérogation et nous appelons avec gravité l’état à faire preuve de souplesse dans la phase de concertation en cours avec Sint Maarten et la COM et la collectivité à prendre ses responsabilités.
Les compagnies aériennes Nord-Américaines ont commencé à supprimer des vols à compter de novembre et la continuité territoriale avec la métropole est inexistante en termes de volume nécessaire à notre survie. Les autorités décisionnaires doivent intégrer que chaque jour qui passe avec une frontière fermée, non seulement gèle toute initiative de réservation et de programmation des TO mais nous font enregistrer des annulations massives. S’il n’est pas, MAINTENANT, annoncé la réouverture de la partie française au plus tard le premier novembre 2020, il n’y aura pas de saison prochaine ! Nous assurons tous nos membres, employés, partenaires, formateurs, associés, fournisseurs, clients et amis qui souffrent physiquement, psychologiquement, économiquement où qu’ils soient de notre soutien et énergie à travailler ensemble pour surmonter ces épreuves. » www.lepelican-journal.com
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