Pour Daniel Gibbs, 2017-2022 est «un mandat sacrifié»

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Daniel Gibbs a été interrogé par la presse locale sur les prochains élections territoriales. «Le temps de la campagne va en effet arriver», a-t-il confié sans avouer officiellement sa volonté de briguer un second mandat.

Ces quatre ans et demi passés à la présidence de la collectivité, Daniel Gibbs les qualifie de «mandature difficile». «Difficile à cause d’Irma, de la crise sociale, des événements liés au PPRN, de la crise liée au covid-19 et des relations difficiles à un moment avec l’Etat», argue-t-il. «Cela a été un mandat sacrifié», ajoute-t-il.

«Sacrifié» car le leader de l’Union pour la démocratie n’a pas pu engager les travaux qu’il avait prévus mais ceux qui lui ont été imposés directement et indirectement par Irma. «Mais il fallait que quelqu’un le fasse», avoue-t-il. «Aujourd’hui on fait les choses légalement et non pas le plus légalement possible», insiste-t-il.

Outre la reconstruction post ouragan, Daniel Gibbs a dû s’atteler à réparer «les erreurs du passé ». «Je n’avais pas le choix », admet-il. Et l’un des grands chantiers a été de réformer l’administration locale.

Parce que les marchés n’étaient pas passés dans le total respect de la loi, les services de l’Etat les stoppaient.

En amont mais aussi au niveau des paiements des fournisseurs. «Nous avons encore à ce jour 33 millions d’euros bloqués alors que la COM a la trésorerie nécessaire pour payer ces fournisseurs », explique-t-il. «33 millions d’euros, c’est énorme ! A l’échelle nationale, cela représenterait 130 milliards d’euros ! », commente-t-il. « Mais ma crainte est que tout ce travail engagé soit mal utilisé dans l’avenir », concède-t-il. (soualigapost.com)

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