L’obligation vaccinale des soignants a été le troisième sujet abordé par le collectif avec le préfet lors de leur rencontre mardi. Pendant plus d’une heure chacune des deux parties a essayé de convaincre l’autre.
Une représentante du personnel du centre hospitalier Louis-Constant Fleming a voulu sensibiliser le préfet sur l’enjeu de l’obligation vaccinale. Elle a lu un extrait d’une note de service envoyée aux employés par la direction de l’établissement indiquant qu’à partir du 15 septembre ils doivent montrer la preuve d’un schéma vaccinal complet, du moins d’avoir entamé le processus et qu’après le 16 octobre, ceux qui ne le font pas ne pourront plus travailler. «Que va-t-il se passer après cette date ? Comment l’hôpital va-t-il fonctionner s’il y a une pénurie de personnel, notamment en saison cyclonique ?», a demandé la représentante du personnel au préfet. «S’ils font venir des gens d’ailleurs, on les chassera», a répondu Cédrik André.
Pour sa part, le préfet s’est aussi dit confiant en le personnel soignant qui agira dans «l’intérêt général». «Malgré leurs peurs, les personnels soignants ont une obligation morale par leur fonction, celle de continuer à soigner leurs patients… », a affirmé Serge Gouteyron qui a aussi fait référence à son passé militaire. «En tant que militaire, je ne me serais pas poser la question, je me serais fait vacciner car je suis un obligé du peuple, un obligé de mes soldats. Il y a des professions où l’on doit l’exemplarité de son comportement… Vous avez des obligations morales», a-t-il convenu. Et parmi ces professions, celles liés au monde de la santé. (plus de détails sur www.soualigapost.com)
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