Si le risque d’échouement de sargasses en Guadeloupe est qualifié de moyen pour les quatre prochains jours selon la direction de l’environnement, à Saint-Martin il est faible pour la même période, aucun radeau n’a été observé au large des îles du Nord.
Les arrivées d’algues sont surveillées sur des images satellites et sont consultables via des outils en ligne. Parmi ces sites, celui mis en ligne par Christine Jimenez-Mariani, ex-navigatrice, Sargassum monitoring.
Cette plate-forme «a aussi pour mission de vulgariser le problème des sargasses et sensibiliser le grand public ». Accessible en six langues, le site présente les zones envahies par les algues dans plus de 30 pays d’Amérique centrale à l’Afrique de l’ouest en passant par la Caraïbe et les Etats-Unis.
Année par année, Christine Jimenez-Mariani a recensé les arrivées de sargasses et les a cartographiées. Ces données sont illustrées de photos. Concernant Saint-Martin, on peut voir des images de Cul de Sac, Mont Vernon ou Simpson Bay. «Le site assure une veille constante, 365 jours par an. Sept jours sur sept les images et vidéos des arrivages sont collectées, vérifiées et positionnées le plus précisément possible sur la carte de l’année », précise , Christine Jimenez-Mariani.
«L’invasion des sargasses ne fait que de s’amplifier et les demandes de renseignements sont en conséquence. Pour trouver des solutions, il faut absolument diffuser plus largement les infos concernant ce grave problème dû à la pollution humaine ! », conçoit-elle. Pour cela, elle souhaite faire évoluer son site et le développer. Aussi cherche-t-elle des partenaires financiers.
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