À l’occasion de la parution du rapport annuel 2021 de Saint-Martin – Édition 2022, deux représentants de l’Institut d’Émission des Départements d’Outre-Mer (IEDOM) ont convié en matinée du lundi 26 septembre à la CCISM, la presse, des représentants officiels et des professionnels pour le présenter. Concentré dudit rapport en deux parties dont voici la première.
Créé en 1959, l’Institut d’Émission des Départements d’Outre-Mer exerce ses missions au sein de l’Eurosystème, composé de la banque centrale européenne et des banques centrales nationales de la zone euro. Chargée d’assurer la continuité territoriale des missions de banque centrale dans les départements et collectivités d’outre-mer dont la monnaie est l’euro, la société filiale de la Banque de France représentée ce lundi par Thierry Beltrand, directeur d’IEDOM Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy et Damion Gordon, responsable études et établissements de crédit, assure les missions de stratégie monétaire, stabilité financière et services à l’économie dans le respect des spécificités ultramarines. Outre la presse, étaient entre autres présents : Émilie Nahon, directrice de projet aménagement durable et résilient de Saint Martin au sein de la préfecture, Serge Gonzalez, représentant EDEIS aéroport, Véronique Legris, Club du Tourisme, Angeline Laurence, conseillère territoriale et représentante agriculture « Rockland Farm », Murielle Mathias Planques, directrice de la caisse d’épargne CEPAC Iles du Nord ou encore Michel Vogel, président de la Fédération Inter Professionnelle de la Collectivité de St Martin (Fipcom). Comme l’année dernière, Thierry Beltrand présente un rapport 2021 impacté par la crise sanitaire du covid mais exprime, tout comme les membres de l’assemblée, un sincère optimisme concernant l’avenir économique de Saint-Martin. Les illustrations du rapport annuel d’activité 2021 de l’IEDOM de 146 pages mettent à l’honneur cette année la pêche et l’aquaculture artisanale des géographies ultramarines. Le rapport se divise en plusieurs chapitres principaux : les caractéristiques structurelles (géographie et climat, repères historiques, cadre institutionnel), le panorama de l’économie, les secteurs d’activité et l’évolution monétaire et financière. En introduction du second chapitre, le verdict concernant la population encore jeune mais en vieillissement est sans appel : depuis 2012, elle est en baisse. Au 1er janvier 2019, 32.489 habitants sont recensés à Saint-Martin. En cinq ans, la population a diminué de 4,3 %, au rythme annuel moyen de -0,9 % en raison d’une augmentation des départs qui sont en grande partie liés aux jeunes qui quittent l’île pour la poursuite d’études ou la recherche d’un emploi, d’où l’urgence de former et d’embaucher la jeunesse saint-martinoise. Côté hollandais, la population atteint 41.677 habitants avec une densité de population deux fois plus élevée qu’en partie française. _Vx
(Suite et fin dans notre prochaine édition…)
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