Le Conseil Territorial de jeudi dernier adoptait à l’unanimité le principe de recours à une délégation de service public par affermage pour la gestion et l’exploitation d’un service public de fourrière animale et refuge pour animaux. Dans les tiroirs depuis la destruction de l’ancien refuge lors du passage de l’ouragan Irma, le dossier peine à avancer malgré l’urgence de la situation.
La Collectivité de Saint-Martin, compétente en matière de lutte contre la divagation animale, a décidé de doter le territoire d’un équipement pérenne regroupant une fourrière d’une capacité de 20 chiens et de 20 chats, un refuge de la même capacité et un espace extérieur planté à proximité de la zone refuge. Le site retenu pour accueillir la structure est à proximité de l’étang de Chevrise sur l’emplacement de l’ancien refuge pour animaux détruit en 2017, parcelle qui appartient à la Collectivité. Le projet dont le budget total est estimé à 1.500.000€, un million d’euros pour les installations et 500.000€ pour l’aménagement alentours, a pour finalité la livraison de bâtiments neufs, performants et exemplaires sur le plan environnemental et répondant à un fonctionnement optimal avec des accès séparés pour la fourrière et le refuge. Ce dernier ne relevant pas de la compétence obligatoire de la Collectivité de Saint-Martin et compte tenu de l’absence d’initiative privée sur le territoire et de la forte demande du tissu associatif, les élus ont décidé d’investir dans un refuge qui doit être uniquement géré par une association de protection animale. Le marché de maitrise d’œuvre pour la construction de ce bâtiment situé à cent mètres minimum de toutes habitations selon la réglementation a été notifié le 7 juin 2023 à un groupement conjoint d’entreprises : A2 Studio Architecture, ALEP Architecture, ANTEA Group, Caraïbes Paysages, ICE Sarl et le Domaine Canin. Les études vont commencer dans les prochains jours. Le 14 septembre 2022, Bernadette Davis, 2ème vice-présidente de la COM, organisait une conférence de presse sur site afin de présenter le projet, avec une date de livraison estimée au premier trimestre 2024. Il faudra désormais attendre octobre 2024 alors que le nombre d’animaux errants, principalement des chiens, sur le ressort territorial de 53 km2 est estimé à environ 5.000. Pour l’heure, la grande problématique des chiens errants a été déléguée à un prestataire privé qui intervient sur le territoire tous les trimestres sur un site à proximité de l’aéroport de Grand-Case faisant office de fourrière. _Vx
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