Dans son bulletin de surveillance et de prévision d’échouement des sargasses pélagiques pour les îles de Nord communiqué ce 19 février 2024, Météo France maintient le niveau de risque à faible pour les territoires de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy.
Les images des 17 au 18 février sur la zone Antilles-Guyane ont été analysées : de petits filaments ou amas sont bien visibles dans les 20 à 100 premiers kilomètres à l’est des îles de la Barbade au sud jusqu’à Antigua au nord, épargnant encore les Îles du Nord en ce mois de février qui marque pourtant le début de la saison des échouements de sargasses. Les filaments sont plus ou moins épars, un peu plus chargés à l’est de la Barbade, de la Martinique et de la Dominique pour le moment. Plus à l’est, les détections sont assez nombreuses dans les 300 kilomètres environ à l’est de l’arc Antillais. La présence de sargasses est bien plus conséquente plus à l’est sur l’Atlantique (principalement au nord d’un axe Saint-Vincent-et les Grenadines/Barbade). Au sud et à l’est de la Barbade, les détections sont peu nombreuses, quasiment jusqu’au large de la Guyane. Au-delà (sud Barbade/est Guyane), la concentration de sargasses augmente nettement. L’analyse des images à proximité de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy est très positive. La détection satellite ne détermine que de très rares radeaux épars ça et là. Drapeau vert partout, et tant mieux ! Le répit sera cependant de courte durée, la tendance pour les deux prochaines semaines annonce des arrivages de sargasses plus conséquents.
Les échouements vont prendre, par épisode, un peu plus d’ampleur durant cette période… laissant penser à un début de saison pour la Guadeloupe et la Martinique. D’ici les deux prochains mois, les sargasses détectées à plus de 300 km à l’est des Antilles comme stipulé plus haut devraient concerner l’arc Antillais selon les prévisions. La présence de la Zone de Convergence Inter-Tropicale (ZCIT), et les nombreux nuages sur la zone maritime de la Guyane rendent la prévision très difficile à cette échéance sur cette zone.
Toutefois, la configuration des côtes et les forts courants minimisent encore le risque. À suivre… _Vx
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