Ce mercredi 15 mai, un individu suspecté d’avoir participé avec l’aide d’un complice à une tentative de vol à main armée et menacé avec une arme de poing et une pioche quatre employés d’une boulangerie du Front de Mer de Marigot devait être jugé en comparution immédiate par visioconférence depuis le centre pénitentiaire de Basse-Terre.
Finalement, son procès a été renvoyé au mercredi 29 mai prochain pour cause de « journée Prisons mortes », suite à la mort la veille de deux surveillants pénitentiaires dans l’attaque d’un fourgon dans l’Eure.
Ce mercredi matin, à 9 heures, A. M. né le 14 février 2002 à Saint-Martin, devait comparaître par visioconférence depuis le centre pénitentiaire de Basse-Terre où il est incarcéré depuis le 21 mars 2024. Finalement, malgré plusieurs appels vidéo, la connexion n’a pu être établie entre Basse-Terre et le tribunal de Saint-Martin. En effet, en signe de soutien à leurs deux collègues tués mardi 14 mai dans l’attaque d’un fourgon au péage d’Incarville, dans l’Eure, l’ensemble des organisations syndicales de l’administration pénitentiaire ont appelé à une « journée Prisons mortes ». Faute de la présence de A. M. en visioconférence, son avocate a sollicité un renvoi de l’affaire. Après délibération, la date du mercredi 29 mai a été retenue par la présidente du tribunal.
Face à la gravité des faits qui lui sont reprochés, A. M. encourt une peine maximale de 10 ans de prison. _AF
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