La commission des finances a rendu la semaine dernière un rapport d’information sur « la présence militaire dans les Outre-mer : un enjeu de souveraineté et de protection des populations ».
Les forces de souveraineté se répartissent en cinq forces armées régionales, qui ont chacune la responsabilité d’une importante zone géographique. 8 462 militaires et civils sont déployés en Océan Indien, Polynésie, aux Antilles-Guyane et en Nouvelle Calédonie.
Le rapport fait état des «difficultés d’attractivité dans les Antilles-Guyane et à Mayotte ». Si «la technicité des tâches n’est pas plus importante outre-mer qu’en métropole », «le niveau de qualités nécessaires pour répondre à l’ensemble des besoins opérationnels et aux contraintes de l’éloignement est élevé ». Dans l’ensemble, les armées ne rencontrent pas de difficultés générales pour recruter sauf dans la zone Antilles-Guyane, qui « apparaît peu attractive au sein de l’armée de l’air de l’espace et de l’armée de terre ».
«Au sein de cette dernière, 9,3 candidats postulent pour une place aux Émirats arabes unis et 6,4 pour les forces de présence en Afrique tandis que pour la Guyane 2,6 personnes candidatent pour un poste et 2,4 pour les Antilles », ont observé les auteurs du rapport.
Cette faible attractivité des Antilles et de la Guyane « peut s’expliquer par plusieurs facteurs comme l’absence d’emploi pour les conjoints, les difficultés de scolarisation, et l’environnement social et économique ». (soualigapost.com)
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