Baie rouge : Près d’une centaine de personnes réunies pour soutenir “Raymond”

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Près d’une centaine de personnes a répondu à l’appel du mouvement Soualiga United qui avait proposé un rassemblement devant l’ancienne école Nina Duverly ce mardi 4 septembre à 8 heures. Les manifestants ont ensuite entamé, en musique, une opération escargot dans les rues de Marigot. Ils se sont dirigés à pied vers l’hôtel de la Collectivité où ils ont été reçus par Daniel Gibbs de retour de sa tournée des écoles, puis à la préfecture.

« Premièrement, nous pensons que le tribunal de commerce qui a condamné Augustin Arrondell et Raymond Mussington pour démolir leur carbet n’est pas compétent. Donc la décision de les condamner, en ce qui nous concerne, n’est pas fondée » a avancé Louis Mussington, leader du Movement for Justice and Prosperity (MJP) et membre de l’opposition au conseil territorial, qui a apporté son soutien à cette marche de protestation.

« Deuxième chose, c’est que cette démolition s’est faite dans l’illégalité. Le droit français dit que d’abord il faut une décision du magistrat, ensuite l’exécution doit se faire par les autorités publiques et non par une association. C’est un mensonge flagrant de dire qu’on avait l’autorité du procureur pour démolir. » ajoute-t-il. Au-delà de cette démolition, les manifestants protestaient également contre la fermeture pendant quelques jours de la fin du mois d’août, du parking de la plage de Baie Rouge décidée par l’association des Terres Basses à qui appartiennent le parking et la voie d’accès. Et ce, même si un accès piéton avait été maintenu. « Pourquoi on a installé une barrière à Baie Rouge alors que loi du 3 janvier 1986 dit bien que toutes les plages du territoire français sont publiques ? Quand je suis allé aux Terres Basses j’ai vu la barrière, deux vigiles et un berger allemand, c’est inadmissible ! » s’exclame Louis Mussington. « Nous sommes là concernant les plages privées, la reconstruction, les expulsions des gens qui n’ont pas d’autorisation pour leur habitation… On dit non à toutes ces choses parce qu’on a un patrimoine naturel où tout un chacun est libre d’utiliser la plage et l’environnement qui l’entoure, et que dieu nous a donné » indique Cédric André, représentant du conseil de quartier de Sandy Ground, qui participe au mouvement. (Plus de détails sur www.soualigapost.com)

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