Entre le 10 et le 22 août, Qualistat a réalisé une enquête auprès des entreprises de Saint-Martin à la demande de la Chambre consulaire interprofessionnelle (CCISM) pour mesurer l’impact de la crise sanitaire. 430 dirigeants ont répondu au sondage dont une partie des questions était relative à la seconde fermeture de la frontière à partir du 31 juillet.
«Cette décision clive les dirigeants d’entreprise qui sont presque aussi nombreux à la trouver justifiée que le contraire. De plus, les avis tranchés et les avis modérés ont également des poids équivalents», a observé l’institut de sondage. Un chef d’entreprise sur deux a estimé que la fermeture de la frontière entre les parties française et hollandaise est justifiée. Pour 87 % d’entre eux, la fermeture a eu des répercussions sur l’activité de leur établissement.
Un peu moins de neuf chefs d’entreprise sur dix ont redouté les répercussions de cette fermeture sur l’activité de leur entreprise, la principale crainte était la baisse de clientèle (à 75 %), les difficultés d’approvisionnement (à 35 %), l’absence d’activité (à 43 %).
En août, les trois quarts des entreprises interrogées estimaient que l’activité économique de la partie française ne se relèverait pas si la fermeture devait être prolongée au delà du mois de septembre. Pour près de 70 % des entreprises, la fermeture de la frontière les mettait en grande difficulté.
La moitié des dirigeants n’étaient pas ou peu d’accord sur le fait que la fermeture pouvait permettre d’éviter une nouvelle phase de confinement à Saint-Martin.
59 % d’entre eux ont pensé que la reprise des rotations aériennes de la partie hollandaise avec les USA ont constitué un risque sanitaire pour l’ensemble de l’île.
(soualigapost.com)
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