Ce qui s’est passé jeudi après-midi devant la préfecture

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Jeudi à 16 heures était programmée une réunion entre le préfet, la direction du centre hospitalier Louis-Constant Fleming, le président de la collectivité, l’agence régionale de santé et les syndicats représentant les employés de l’établissement. L’ordre du jour concernait l’obligation pour le personnel de se faire vacciner contre la covid-19 et les mesures à leur encontre s’ils ne le font pas.

Jeudi, peu avant 16 heures, les syndicats sont arrivés en préfecture. Ils étaient soutenus par plusieurs dizaines de personnes à l’extérieur. Vers 16h15, deux personnes du syndicat sont entrées pour entamer la réunion à huis clos. Moins de dix minutes plus tard, l’une d’entre elles est ressortie, «énervée ». A ses collègues, elle a cité les personnes présentes : le préfet, le président de la COM, le directeur territorial de l’ARS et le directeur adjoint de l’hôpital. «La directrice n’est pas venue, elle a envoyé son directeur adjoint». Voici la raison de l’énervement, de la colère. Son absence et le fait que l’hôpital soit représenté par «le directeur arrivé en avril sur l’île» est un «manque de respect». La réunion n’a ainsi pas eu lieu.

Une cinquantaine de personnes est tout de même restée devant la préfecture ; les autorités étant toujours à l’intérieur. Vers 18 heures, le président de la Collectivité est sorti et a aussitôt été interpellé par les Saint-Martinois. Plusieurs lui ont demandé d’exprimer son soutien à leur action, de dire aux autorités que c’est «inacceptable» d’imposer la vaccination aux soignants.

Enfin, la représentante du syndicat du personnel de santé lui a demandé d’organiser une autre réunion avec le préfet, l’ARS et la directrice de l’hôpital et non son directeur adjoint. Il a accepté de le faire. «J’attends votre appel alors », lui a-t-elle répondu. (soualigapost.com)

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