La directrice générale de l’agence régionale de santé a évoqué mardi lors d’une conférence de presse certains «outils» pour lutter contre la propagation du covid-19 après le déconfinement à Saint-Martin, en plus du respect des gestes barrières.
Le premier est la mise en place des tests élargis aux personnes qui ont peu de symptômes et cas contacts.
Le deuxième outil est la mise en place de «logements alternatifs ». «Dans certains foyers, il peut être difficile pour la personne positive de s’isoler des autres membres de la famille. C’est pourquoi nous sommes en train de voir comment créer des logements alternatifs où les personnes malades pourraient être hébergées», a expliqué Valérie Denux.
Troisième outil sur lequel l’ARS travaille, visera les personnes qui voyagent ; l’objectif étant d’empêcher l’importation du virus sur le territoire. Il devrait ainsi être demandé aux personnes qui, en partance pour Saint-Martin, de montrer au moment du départ les résultats négatifs d’un test au covid-19. «Si la démarche sera facile pour les passagers français au départ d’un territoire français car le test sera aux normes françaises soit à des normes que nous connaissons, nous devons voir pour les passagers étrangers quels tests ils seront en mesure de produire. Nous sommes en train de travailler sur le sujet », précise la directrice de l’ARS, dont la volonté est de pouvoir contrôler le flux des passagers.
Enfin, en ce qui concerne la gestion des flux de personnes entre les deux parties de l’île, la préfète dont c’est la compétence, souhaite maintenir le contrôle du franchissement de la frontière jusqu’à ce que la situation sanitaire soit sans danger des deux côtés. Tant que la situation n’est pas stable, il faudra toujours être titulaire d’une autorisation pour venir en partie française. A ce jour, entre 200 et 250 laisser-passer ont été signés par la préfète qui n’envisage pas d’en délivrer davantage sauf si le besoin est avéré et essentiel. (soualigapost.com)
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