C’est à Ekaterinbourg, ville frontière entre l’Asie et l’Europe que nous avons retrouvé, Philippe Morel, tout heureux d’avoir assisté en famille, à la nouvelle victoire de l’équipe de France face au Pérou (1-0), synonyme de qualification pour les huitièmes de finale de ce Mondial 2018. Il nous livre ses impressions…
“Après Kazan, nous avons donc pris la direction de Ekaterinbourg qui se situe à la frontière de l’Europe et de l’Asie, au pied de l’Oural. Cette ville est surtout connue pour avoir été la destination ultime de la famille du tsar Nicolas II, exécutée là en 1918. L’occasion pour nous de visiter l’imposante cathédrale sur-le-Sang-Versé, construite en 2003 en l’honneur de la dernière famille royale de Russie. Un passage incontournable pour les nombreux touristes présents dans cette ville chargée d’histoire !
L’heure passe, il est grand temps désormais de rejoindre le centre-ville où se situe l’Ekaterinbourg Arena, une enceinte sportive pour le moins impressionnante avec des tribunes construites sur des échafaudages, placées derrière chaque but, d’une hauteur de plus de 40 mètres et situées… en dehors du stade. Frissons garantis !
Côté ambiance, là encore, nous n’avons pas été déçus du voyage ! Fair-play oblige, le Pérou a largement gagné le match des supporters tout au long des 90 minutes. Les quelque 25 000 fans de “Los Incas”ont mis une ambiance folle, peut-être même la plus belle depuis le début du Mondial. Côté français, impossible pour nous de rivaliser. Peu importe, vivre une telle ferveur populaire, croyez-moi, c’est quelque chose d’inoubliable !
Passées nos émotions fortes, place à la préparation de notre nouveau périple. A savoir, un trajet d’une durée d’environ 25 heures en train transsibérien pour rejoindre Moscou. Eh oui, on ne change pas une équipe qui gagne. Nous serons présents, ce mardi 26 juin, pour assister à la rencontre France-Danemark au stade Loujniki, qui accueillera aussi la finale de la coupe du Monde le 15 juillet prochain. Allez les Bleus et à bientôt Saint-Martin !”. _AF
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