CROIX-ROUGE : 60 participants au projet Image de soi, lien et insertion sociale

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Farah Viotty, directrice des établissements Croix-Rouge française à Saint-Martin, et l’Équipe Mobile d’Intervention Sociale (EMIS) présentaient la semaine dernière le bilan du premier cycle du projet Image de soi, lien et insertion sociale qui comptait une soixantaine de participants.

En présence de représentants de la Collectivité, de l’État, de l’ARS, la salle Opale de la CCISM était ornée pour l’occasion des travaux réalisés par les usagers suite à l’appel à projet de 2022 de la DEETS intitulé Accompagnement des personnes vulnérables et fragilisées dans le cadre de l’aide alimentaire ‘Sortir d’une logique d’assistance pour s’orienter vers l’accompagnement durable des personnes’. Pour Farah Viotty, qui quittera malheureusement ses fonctions de directrice fin janvier, le projet avait pour volonté d’innover dans les accompagnements de la Croix-Rouge, d’une manière plus large et moins centrée sur les problématiques administratives, souvent la porte d’entrée des prises en charge. L’objectif était multiple : mobiliser la capacité et l’autonomie des participants ramenés à une réalité spacio-temporelle, restaurer leur image et leur confiance en soi, lutter contre l’isolement et favoriser la mobilité, l’insertion sociale et citoyenne. Reposant sur une approche pluridisciplinaire, le projet a accueilli 60 participants, 21 femmes et 39 hommes, bénéficiant de l’aide alimentaire entourés par l’équipe EMIS et les intervenants professionnels extérieurs pour les ateliers suivants : photographie, socio-esthétique (particulièrement prisé par les messieurs), empowerment (coaching professionnel, savoir-faire/savoir-être), jeux de société (création de lien social et respect des règles de base du vivre ensemble), psychomotricité (conscience corporelle et relaxation) et enfin l’atelier d’art thérapie parce que « nommer, dessiner, c’est faire exister ». En termes de chiffres, l’action « Image de soi, lien social et insertion » aura duré 10 mois pour 47 ateliers avec un pic d’activité au mois de mai dernier. Sur la totalité des ateliers, un seul n’a pas rencontré son public : « Les gens sont venus et revenus malgré leur difficulté à s’inscrire dans un planning » précise Farah Viotty. Avant de recevoir son certificat de participation comme les autres usagers, Éric, 65 ans, a tenu à témoigner : « Je dors dans la rue mais je suis propre, je remercie tous ces gens-là qui m’ont aidé, ça m’a fait beaucoup de bien et encore maintenant ». Preuve ultime de la nécessité de ce type de projet qui prône des valeurs indispensables à une société solidaire. _Vx

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