comment ils sont nommés, ce qui change cette saison
«Les tempêtes (cyclones tropicaux) ont commencé à être baptisées pour faciliter leur identification dans les messages d’alerte. Ces atouts sont particulièrement avantageux pour l’échange d’informations détaillées sur les tempêtes entre des centaines de stations, bases côtières et navires en mer très dispersés», explique l’organisation météorologique mondiale (OMM). Tous les ans les phénomènes sont ainsi baptisés avec des prénoms compréhensibles dans plusieurs langues figurant sur des listes.
Six listes ont été constituées comprenant 21 prénoms chacune. Elles sont reprises cycliquement tous les six ans, la liste de 2020 était celle de 2014, celle de 2021 est donc celle de 2015. Les prénoms masculins et féminins alternent.
«Si un cyclone a engendré de nombreuses victimes et/ou provoqué d’importants dégâts, son prénom est retiré de la liste par le Comité des Ouragans de la Région. Il est alors remplacé par un autre du même genre, débutant par la même lettre et si possible de la même origine linguistique (anglophone, hispanophone, francophone)», explique Météo France. C’est ainsi qu’on ne retrouvera plus les prénoms David, Gilbert, Hugo, Irma, Katrina, Luis, Maria, Lenny, Sandy ou Dean.
Quand la liste de prénoms est épuisée, on utilise des prénoms issus de l’alphabet grec. Cette situation s’est produite à deux reprises. «La première fois, il s’agissait de l’année record de 2005, marquée par plusieurs ouragans dévastateurs, tels que Katrina, Rita et Wilma, dont les noms ont tous été retirés. Il a ainsi été nécessaire de recourir à six noms de l’alphabet grec. La deuxième fois, en 2020, une nouvelle année record, 30 tempêtes tropicales ont été baptisées, dont neuf avec des lettres de l’alphabet grec, y compris les ouragans dévastateurs Eta et Iota », commente l’OMM.
Mais cette année, il a été décidé de ne plus avoir recours à des prénoms issus de l’alphabet grec mais à des noms supplémentaires.
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