De mi-octobre à mi-novembre, une quarantaine de cas cliniquement évocateurs sont rapportés chaque semaine à Saint-Martin (contre 50 auparavant), indique Santé Publique France.
Une légère diminution a donc été observée mais qui reste toutefois à confirmer les prochaines semaines.
Depuis la rentrée scolaire, l’activité dengue à l’hôpital est fluctuante, variant entre un et cinq passages aux urgences, une admission ayant eu lieu il y a une semaine. Sinon, la dernière hospitalisation pour suspicion de dengue remonte au mois de septembre dernier.
Depuis la mi-janvier, 132 passages aux urgences ont été enregistrés dont 29 (21,9 %) ont été suivis d’une hospitalisation.
Depuis le début de l’épidémie, 2450 cas cliniques de dengue ont été enregistrés.
Rappelons que la dengue est une arbovirose transmise par le moustique Aedes aegypti qui représente une menace constante pour les Antilles.
C’est un moustique domestique qui se reproduit essentiellement dans les petites collections d’eau claire, à l’intérieur ou autour des habitations. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (répulsifs en sprays ou crèmes, serpentins, diffuseurs électriques, vêtements longs, moustiquaires). La prévention collective repose sur la lutte antivectorielle et la mobilisation sociale.
La mobilisation de tout un chacun permet de réduire les risques au niveau individuel mais également collectif en réduisant la densité de moustiques. Sans l’appui de la population, les acteurs de la lutte antivectorielle ne pourraient pas faire face.
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