Parti de Toulon, le BPC Tonnerre était arrivé à Saint-Martin le samedi 23 septembre avec à son bord plus de 290 personnes de renfort, quatre hélicoptères de manœuvre et une centaine de véhicules de l’armée du génie. Après avoir débarqué une partie du matériel sur les plages de la partie française, le BPC était allé à quai à Philipsburg pour débarquer d’autres matériels roulants et des conteneurs.
Il est revenu dans la baie de Marigot jeudi 12 octobre pour effectuer les opérations inverses. C’est la fin de sa mission à Saint-Martin. Il es reparti vendredi 13 octobre en métropole. Une prochaine mission de quatre mois l’attend dans l’Océan indien.
Depuis le passage d’Irma, ce sont plus de cinq cents militaires issus des trois armées (terre, air, marine) qui ont été envoyés à Saint-Martin pour y réaliser des travaux d’urgence afin de faciliter la reprise de la vie sociale et économique. «La suite des chantiers doit être conduite par les entreprises privées. Nous ne sommes pas là pour les concurrencer», insiste l’armée.
Vingt-trois chantiers ont ainsi été réalisés : création d’une piste d’accès à l’écosite, déblaiement et sécurisation de la tour à l’aéroport de Grand Case, balisage et relevage d’épaves dans la baie de Cul de Sac, déblaiement du lotissement et de l’école de Cul de Sac, sécurisation de l’étang de la barrière, évacuation de l’antenne téléphonique du pic Paradis, installation de pylônes électriques à Grand Case, assainissement de ravines, sécurisation de la préfecture, déblaiement du bureau des affaires maritime, décapage et terrassement de la cité administrative, réhabilitation de deux stations services, balisage et sécurisation du lagon de Simpson bay en partie française, sécurisation et déblaiement de l’école Chez Elmer, déblaiement et rétablissement de l’accès à l’hôpital. (Crédit photo : préfecture)
Source : www.soualigapostcom
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