Mercredi, le gardien d’un pavillon situé à Oyster Pond a découvert le corps sans vie d’un homme dans la piscine de l’habitation. Dépêchés sur place, les gendarmes n’ont pas, pour l’instant, la certitude que le noyé est Didier Pégard, l’homme qui est porté disparu depuis samedi dernier.
Le chef d’escadron Stéphan Basso, commandant la gendarmerie des îles du Nord, estime que « tant que l’on n’aura pas fait l’examen de corps, on ne pourra pas le certifier à 100 % ». Toutefois la présence d’un tatouage, qui semble correspondre à celui qu’avait Didier Pégard, pourrait indiquer qu’il s’agit bien de lui, « mais toujours sans certitude », car l’état du corps rend impossible une identification formelle. Ce vendredi, un médecin légiste effectuera un examen de corps. A la différence de l’autopsie, l’examen de corps est tout d’abord un examen visuel et ensuite des prélèvements sont effectués, sans qu’il y ait ouverture du corps. Après l’examen, « on verra s’il y a lieu de faire une autopsie », précise le commandant Basso, toutefois, si l’identité est confirmée, et du fait qu’il avait une tendance suicidaire, « il n’y aura pas lieu de faire une autopsie ».
Didier Pégard, sur sa page Facebook, avait fait part de son intention de mettre fin à ses jours sur un message en date du samedi 19 octobre, jour de sa disparition. Des recherches intensives avaient été menées, dés dimanche matin, par les militaires de la gendarmerie avec l’aide de la brigade cynophile, de la brigade nautique, ainsi qu’avec l’utilisation d’un drone._RM
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