Jeudi 13 février à 14h sur le parking de Galisbay, une vingtaine d’enseignants se sont regroupés sous une pluie battante pour dénoncer l’insécurité grandissante au sein de leur établissement scolaire et le manque de moyens mis en œuvre pour un enseignement de qualité.
Munis de bannières colorées et explicites, les enseignants affichent leurs revendications. Laurent Bayly, représentant du syndicat FSU, dénonce un climat interne sous haute tension dû à de multiples agressions perpétrées par certains élèves. Un contexte aggravé par « le manque de réaction de la hiérarchie » face à ces actes délictueux. Une situation d’insécurité croissante, qui empêche les professeurs d’exercer dans de bonnes conditions, et les élèves de pouvoir bénéficier d’un enseignement qualitatif.
L’autre grand volet de cette manifestation concerne le manque de moyens mis en œuvre, légitimé par le motif de « baisse démographique » sur l’île. Ce prétexte, qualifié de très incertain par le corps enseignant, entraîne pourtant pour la rentrée prochaine la suppression de deux classes, augmentant ainsi les effectifs par classe.
Contraints par une météo impitoyable à renoncer à défiler à pied jusqu’à la préfecture, les manifestants se sont donc rendus en voiture au lieu-dit, pour une discussion prévue à 15h avec le préfet Cyrille Le Vély et le vice-recteur Harry Christophe.
À l’issue de cet entretien, c’est pourtant la déception qui domine : « Le préfet nous a écoutés, et souhaite entreprendre des actions avec les gendarmes. Le vice-recteur, en revanche, n’a pas apporté de réponses concrètes pour l’instant », précisait Laurent Bayly. _LA
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