L’élection du sénateur est très politique puisqu’il est élu par les 23 membres du conseil territorial, la députée et le sénateur sortant. Ainsi, le candidat issu de la majorité (18 voix sur les 25) présente le plus de chances d’être élu à Saint-Martin. Néanmoins, la victoire n’est pas si garantie si facilement.
En 2014, trois candidats issus du groupe majoritaire du conseil territorial s’étaient présentés : Alain Gros Desormeaux et René-Jean Duret et Guillaume Arnell qui était soutenu par la présidente Aline Hanson. Une candidate issue de l’opposition (Dominique Aubert) s’était aussi présentée de même que George Gumbs, Boniface Hodge et Patricia Chance-Duzant. Un second tour à cette élection était couru d’avance avec les trois candidatures de la majorité : si le groupe n’avait pas réussi à se mettre d’accord sur une candidature, il apparaissait logique qu’il ne puisse élire au premier tour son candidat.
Cette année, la majorité présentait une seule candidate, Annick Petrus face à Marthe Ogoundele (opposition), Guillaume Arnell, le sénateur sortant et Erwan Trotel. S’il ne faisait pas de doute qu’Erwan Trotel – totalement inconnu sur la scène politique – ne bénéficie d’aucune voix des grands électeurs, les chances pour qu’Annick Petrus soit élue au premier tour étaient, elles, beaucoup plus grandes. La logique politique aurait voulu qu’elle obtienne la majorité des voix ce dimanche matin. Mais cela ne s’est pas passé ainsi.
Annick Petrus n’a pas fait l’unanimité au sein de la Team Gibbs puisqu’elle n’a récolté que 10 voix sur les 18 de la Team. Guillaume Arnell a obtenu 5 voix et Marthe Ogoundele 6. Trois électeurs ont voté blanc et Alain Gros-Desormeaux était absent.
(soualigapost.com)
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