Depuis le passage d’Irma, les 149 salariés de l’hôtel Belmond La Samanna ont été mis en activité partielle. Le 19 janvier dernier, lors d’une réunion avec leur direction, les membres du comité d’entreprise ont appris le lancement par la direction du groupe d’un plan de sauvegarde de l’emploi qui menaçait selon eux 138 CDI. Les représentants avaient alors trois mois pour négocier les modalités de ce PSE avant qu’il ne soit soumis à homologation par la direction du travail.

La période de négociations s’est écoulée le 26 avril. Après plusieurs réunions et manifestations, les employés ont enfin trouvé un accord avec leur direction. « Nous avons pu négocier avec l’avocat du groupe » rapporte Franki Lainez, secrétaire du comité d’entreprise. Ainsi, sur les 138 CDI menacés, 50 seraient sauvés. « Il s’agit de CDI intermédiaires » précise-t-il avant d’expliquer que les titulaires ce de type de contrat travailleront neuf mois et seront payés sur douze. Les employés ont par ailleurs renoncé aux primes qui leur étaient jusque-là attribuées. Les 50 postes sont ouverts à tous les employés et des critères ont été mis en place afin de déterminer l’ordre de priorité pour choisir qui sera réembauché sous cette forme (ancienneté, enfants…). « Les autres, (soit 88 salariés, ndlr) seront licenciés » avance-t-il. Ils pourront être repris en CDD. Les salariés ont réussi à obtenir des indemnités supra légales proportionnelles à leur ancienneté dans l’entreprise, qui leur conviennent.

Contactée par e-mail la semaine dernière, la direction du groupe n’a pour l’instant fait aucun commentaire. Pour être effectif, ce plan de sauvegarde de l’emploi doit avant tout être validé par la DIECCTE (La Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) de Guadeloupe.

(Source : www.soualigapost.com)