Deux ans après l’annulation du contrat signé avec l’entreprise néerlandaise Koole pour l’enlèvement des épaves de bateaux suite au passage d’Irma, la Collectivité lance un nouveau marché public. Il porte précisément sur «l’enlèvement, le traitement et le transport en filière soumise à déclaration des bateaux hors d’usage (BHU)» en partie française.
L’entreprise qui sera sélectionnée et aura enregistré son activité auprès des services de l’Etat, devra réaliser un repérage final des épaves sur la base de la liste élaborée en 2019, définir le mode d’enlèvement des BHU, transporter les épaves vers le site de dépollution, créer une plate-forme de stockage et dépollution. Sur la plate-forme, les bateaux seront dépollués, puis découpés ou broyés et transportés en décharge ou vers un autre site agréé pour recevoir ce type de matériaux.
Par BHU ou autres déchets liés considérés comme dangereux, il faut comprendre les épaves et déchets de bateaux peu ou pas visibles en navigation, ou à proximité des zones d’habitations ou de sites fréquentés (marinas, commerces, sites publics…), notamment en cas de nouveau phénomène cyclonique.
En 2019, 140 épaves de bateaux avaient été identifiées. Les entreprises intéressées par le marché ont jusqu’au 5 juillet pour envoyer leur dossier à la Collectivité.
En 2019, six entreprises avaient répondu : Koole avec une offre de 2,35 millions d’euros, SNR avec une offre de 5,871 M€, SMR TC’Express avec une offre de 4,157 M€, Avenir déconstruction avec une offre de 3,624 M€, Le Floch avec une offre de 3,706 M€ et SN Metal-DOM avec une offre de 10, M€. (soualigapost.com)
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