Le Conseil scientifique territorial du patrimoine naturel a été créé jeudi dernier à Saint-Martin. Il est rendu obligatoire par la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages mais jusqu’alors, le territoire de Saint-Martin était couvert par celui de la Guadeloupe. Or le changement de statut imposait la création de cette instance à Saint-Martin.
Le CSTPN peut être saisi pour avis par le préfet de région ou par le président de la Collectivité de Saint-Martin sur toute question relative à l’inventaire et à la conservation du patrimoine naturel.
Il est composé de dix-neuf membres dont les noms retenus par la préfecture suite à un appel à candidatures, ont été soumis pour avis au conseil territorial en juillet dernier. Quasiment à l’unanimité, les élus présents ou représentants s’étaient abstenus, Jean-Raymond Benjamin avait voté contre l’approbation de cette liste alors composée de vingt noms.
«Nous ne connaissons pas ces personnes à part une [Anne-Marie Bouillé qui travaillait au service environnement de la COM, ndlr]. Donner un avis à cette liste n’a pas de sens si nous ne connaissons pas les personnes», avait commenté Jules Charville, conseiller territorial de l’opposition. Et ironie du sort, la composition finale du CSTPN ne comprend plus Anne-Marie Bouillé qui est chargée de mission au conservatoire du littoral.
Dans un communiqué publié le lendemain de la décision du Conseil territorial, la préfecture avait dit «prendre acte» et rappelé que la COM avait été invitée à participer à la sélection des candidatures mais n’avait pas pas répondu à l’invitation.
Le conseil scientifique est composé de : Nicolas Barre, Océane Beaufort, Jean-François Bernard, Jeffrey Bernus, Etienne Bezault, Claude Bouchon, Yolande Bouchon-Navarro, Emmanuel Briant, Julien Chalifour, Damien Chevalier, Gilles Leblond, Luc Legendre, Yoann Legendre, Félix Lurel, Yves Mazabraud, François Meurgey, Pierre-Yves Pascal, Caroline Rinaldi et Michel Vely. Ils sont nommés pour une période de cinq ans.
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