Depuis près d’un an, la dengue sévit à Saint-Martin de manière régulière.
A la mi-janvier de cette année, Santé Publique France rapportait 486 cas cliniquement évocateurs en médecine de ville entre octobre 2019 et mi janvier 2020. Un peu plus d’un tiers de ces cas avaient été constatés au cours des quatre dernières semaines. A la mi janvier, le nombre de consultations en milieu libéral a commencé à fortement augmenter avec environ 65 cas par semaine. C’est à partir de ce moment, que la phase épidémique a été déclarée par Santé Publique France à Saint-Martin. Le graphique permet de voir que l’évolution est depuis constante.
Le cap des 1 000 cas cumulés a été franchi durant la première quinzaine d’avril, celui des 2 000 durant la deuxième quinzaine d’août. Au total, 2 400 cas évocateurs ont été observés, soit une soixantaine en moyenne par semaine. Des pics hebdomadaires ont été constatés au début de l’épidémie puis en juin. Entre les semaines 22 et 25 (fin mai/mi juin), 215 nouveaux cas ont été recensés, soit une moyenne de 71 par semaine. Depuis deux semaines, une cinquantaine de cas évocateurs sont enregistrés par semaine, contre une moyenne de 40-45 en septembre.
Le sérotype le plus souvent retrouvé est le numéro 1 (dans 82 % des cas), soit la forme la plus sévère du virus. En Guadeloupe c’est le numéro 2 dans 9 cas sur 10 et en Martinique c’est le numéro 3. Pour rappel, il existe quatre sérotypes de la dengue. Selon les différentes études réalisées, les scientifiques pensent que la guérison entraîne une immunité à vie uniquement contre le sérotype à l’origine de l’infection. C’est-à-dire qu’une personne peut être infectée quatre fois, avoir quatre fois la dengue dans chacune de ses formes. (soualigapost.com)
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