Environ deux cents agents de la COM et de la CTOS (sur plus de 1150 au total), qui ont répondu à l’appel de la section saint-martinoise du syndicat UTC-UGTG, sont en grève illimitée depuis mercredi 30 janvier. Jeudi 7 février, une réunion avec les représentants syndicaux et la Collectivité était organisée dès sept heures du matin en préfecture, l’Etat ayant proposé de se positionner comme médiateur.
A l’issue de cette réunion, la grève était maintenue. Toutefois les représentants syndicaux ont accepté d’entamer les premières négociations avec la Collectivité ce vendredi 8 février à partir de huit heures du matin.
Ces négociations porteront en priorité sur les quatre premiers points des dix-huit revendications des grévistes.
Pour rappel, ces quatre points sont les suivants :
• la communication des arrêtés liés à la nomination des agents contractuels qui n’ont jamais signé de contrat, en fonction depuis 2014 et issues du protocole d’accord du 12 juillet 2018
• l’intégralité des arrêtés de reconstitution des carrières, reclassement suite aux divers courriers d’agents et les arrêtés après l’avais et proposition de la CAP et avancement de grades
• l’organisation des activités périscolaires et extrascolaires
• le paiement des rappels et l’augmentation du régime indemnitaire des années 2017-2018
Le premier point revient à demander la titularisation de 16 agents de la CTOS et 17 agents de la COM, dont la fin d’activité a été actée en novembre dernier. « Au total on compte 76 agents dans une situation similaire mais nous avons au départ réclamé une requête pour 16 de la CTOS et 17 de la COM. » explique Alex Benoni, membre du conseil syndical de l’UTC-UGTG venu de la Guadeloupe pour soutenir le mouvement. Les représentants syndicaux ont augmenté le nombre d’agents à réintégrer, passant de 16 à 25 pour la CTOS et de 17 à 19 pour la COM, considérant qu’il s’agit de « cas exceptionnels » et de personnes en situation sociale difficile ».
Parmi les agents de la CTOS en question on compte un agent administratif, des agents techniques (femmes de ménage, cuisinières,…) ainsi que des animatrices du périscolaire.
Et parmi les agents de la Com des agents administratifs, techniques et sociaux. « Ce matin, nous avons soumis à la préfète les manquements graves aux dispositions réglementaires observées au sein de la Collectivité » rapportait jeudi Alex Benoni. Des erreurs en termes de ressources humaines que personne ne conteste. Le président de la Collectivité a d’ailleurs reconnu dans un communiqué mardi 5 février au soir avoir «hérité d’une situation administrative complexe, dégradée depuis plusieurs années», situation que son équipe s’était engagée à redresser dès sa prise de fonction en avril 2017. «La situation au niveau des ressources humaines est telle qu’il faudra plusieurs mois pour rattraper les erreurs perpétrées et répétées par les mandatures et administrations antérieures à la nôtre » considère-t-il.
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