En théorie, l’assureur doit verser une indemnisation, sauf cas de force majeure, dans un délai de trois mois à compter soit de la date à laquelle l’état estimatif des dommages et pertes subis a été transmis, soit de la date de publication de l’arrêté interministériel. En pratique, le délai est bien plus long ; l’une des principales raisons évoquées est le manque d’une ou plusieurs pièces dans le dossier.
A fin mai, 87 % des dossiers à Saint-Martin et Saint-Barthélemy ont été réglés en tout ou partie. Soit 225 jours après la date limite de déclaration des sinistres. A titre comparatif, c’est quasiment la même proportion que les compagnies avaient réglée après les inondations de la Seine et de la Loire en mai-juin 2016 (91 %) ou celles dans les Alpes maritimes survenues en octobre 2015 (90 %) sept mois et demi après les catastrophes.
En revanche, le montant versé à Saint-Martin et Saint-Barthélemy est nettement moins important comparativement à ceux versés lors deux CAT NAT citées. Ici, 46 % du montant des indemnisations ont été débloqués. Dans les Alpes maritimes, il était à la même période de l’ordre de 68 %. Et de plus de 70 % après les inondations de la Seine et de la Loire. (Plus de détails sur www.soualigapost.com)
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