Il y a une dizaine de jours, les gendarmes se rendent au domicile d’un jeune couple qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Lui a été condamné à une peine de deux ans de prison, elle à un an pour vol, violence avec usage d’une arme et recel de bien. Le procès a eu lieu début mai à Saint-Martin mais le couple ne s’est pas présenté à l’audience.
Le jeune homme a été transféré le jour même en prison en Guadeloupe. Quant à la jeune femme, elle devait d’abord être présentée à un juge en Guadeloupe pour des raisons administratives. Elle est transférée le lendemain de son arrestation en Guadeloupe. Mais au lieu d’être escortée à Basse Terre, elle est conduite au centre pénitentiaire de Baie Mahault.
«J’ai vu ce grand portail, j’ai compris que c’était la prison, je ne comprenais pas», raconte-t-elle. «Lorsque les gendarmes ont donné le document qui leur avait été remis à Saint-Martin et ont dit qu’ils me transféraient, les gens de la prison ont demandé qui j’étais car ils n’avaient pas été mis au courant de mon arrivée, ils semblaient surpris… Personne à la prison ne savait qui j’étais et pourquoi j’étais là…», continue-t-elle de relater. La situation est d’autant plus compliquée que la jeune femme est anglophone et que les agents de la prison ne parlent que français ou créole à l’exception d’un.
La jeune femme est tout de même incarcérée dans une cellule dans le quartier des femmes. On lui donne un carte téléphonique pour qu’elle puisse passer des appels comme le veut la loi. Elle s’installe dans sa cellule et regarde la télévision.
(à suivre dans notre édition de demain. Source : soualigapost.com)
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