Les membres du Conseil Economique, Social et Culturel de Saint-Martin (CESC) ont débattu la semaine dernière sur le thème de la jeunesse saint-martinoise. Les problématiques du territoire ont été abordées “sans langue de bois” à la demande du président Georges Gumbs.
“Le CESC a été sollicité par le préfet pour faire une étude sur la jeunesse intitulée «La place du jeune dans la société saint-martinoise, a indiqué en préambule Georges Gumbs. La jeunesse ne prend pas sa place dans cette société , surtout au niveau professionnel. La jeunesse n’est pas formée, car on ne la forme pas, la jeunesse se cherche, elle constitue la population pauvre de ce pays, c’est une catastrophe.” De nombreuses interrogations ont été soulevées “pour donner des pistes au Conseil territorial. Nous devons tout faire pour comprendre notre jeunesse”, souligne le président.
Franck Viotty – Membre du Premier collège
(activités économiques de la collectivité)
“Est-ce que la formation qui nous est offerte ou donnée correspond aux besoins de la personne, des possibilités économiques du moment ? (…). La jeunesse, c’est aussi l’avenir. Est-ce que les moyens que nous allons retenir sont à la portée de ceux qui sont censés les mettre en place ?”
Pierre Aliotti – Membre du Deuxième collège
(activités sociales et culturelles).
“Cela fait 20 ans qu’on a presque 1000 naissances par an. Ça veut dire que 20 ans après, on devrait trouver 1000 emplois par an : on le sait tous, ce n’est pas possible. (…). Il y a une tradition ici, c’est de partir, car le pays ne donne pas à manger à tous ses enfants.”
Angel Dormoy – Membre du Premier collège
(activités économiques de la collectivité)
“Si on avait moins de jeunes qui font des enfants, nous n’aurions pas autant de difficultés aujourd’hui. Nous dépassons le taux normal de fécondité.”
No comments