Le Lycée Professionnel Daniella Jeffry a mis l’accent, comme chaque année, sur la date du 8 mars dédiée à la commémoration de la « Journée Internationale des Droits des Femmes », reconnue par l’ONU en 1975.
Pour l’occasion, le service médico-social du Lycée a organisé une matinée pour les élèves sur le thème de « l’ENDOMETRIOSE…Et si on en parlait ?»
Des rubans jaunes, symbole européen de l’Endométriose, ont été confectionnés et portés par tous les participants.
Cette maladie gynécologique, longtemps ignorée, touche, selon une enquête faite en Guadeloupe, 3 à 4 femmes sur 10. Le territoire des Iles du Nord n’est pas épargné, au vu des nombreuses élèves qui viennent à l’infirmerie pour différents maux à la période des menstruations (douleurs, saignements importants, fatigue chronique, troubles digestifs et urinaires, etc).
Les conséquences repérées à savoir absentéisme scolaire et professionnel (pendant les périodes de stage), isolement social voire épisodes dépressifs laissent penser que l’ENDOMETRIOSE est aussi une maladie sociale.
Le diagnostic reste difficile et comme l’a énoncé le docteur Louis JEFFRY gynécologue « Les douleurs pendant les règles ne sont pas une fatalité…insistez auprès de votre médecin quand vous avez mal ».
D’autres intervenants ont captivé l’auditoire par leurs poignants témoignages. Christiane LADEON, Léa et Constance, atteintes pour les deux premières d’endométriose et témoin pour la troisième en ayant vu toute son enfance sa maman souffrir de la maladie.
Des messages d’espoir ont néanmoins été délivrés aux élèves, notamment par l’avancée de la médecine, le plan de lutte national, la reconnaissance de l’endométriose comme affection longue durée (ALD)… Mais le combat continue et les discours de tous les intervenants ont aussi été adressés aux garçons. « Si votre copine souffre d’endométriose, prenez soin d’elle…c’est important ».
L’association KARUK’ENDO située en Guadeloupe est également intervenue via le réseau internet. L’action du lycée a été retransmise sur leur facebook live. Un grand merci également à Maryse Lafleur, assistante sociale au Lycée pour sa collaboration.
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