JUSTICE : Six mois de prison avec sursis pour menaces de mort et insultes

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Le responsable d’une société de location de voitures dépose plainte contre RD, le compagnon d’une cliente (qui n’a pas payé) car celui-ci a menacé de le «décapiter». Lors de l’enquête, fin avril, la gendarmerie appelle RD pour le convoquer en vue de l’interroger. Il répond et insulte la gendarme. Quelques jours plus tard, il envoie six textos à la gendarme et la menace de «faire exploser la gendarmerie d’Hope Estate », de la tuer ainsi que sa famille. Il menace aussi de tuer le procureur de la Guadeloupe.

La gendarme dépose plainte contre RD pour les mêmes faits que le loueur de voitures. RD est interpellé. Il a été présenté devant le tribunal de proximité en comparution immédiate mercredi matin. Assisté d’un avocat, il a accepté d’être jugé. Il a reconnu en partie les faits mais ne les a pas justifiés. Il a confié ne pas être violent et met sur le dos de l’alcool son agressivité. Il a reconnu avoir bu deux whisky coca le soir où il a envoyé la série de messages à la gendarme. En amont du procès, ils a été examiné par un psychiatre qui n’a pas noté de comportement dangereux.

Par ailleurs lors de la perquisition du domicile de RD, les gendarmes ont découvert 17 grammes de cannabis. RD était donc aussi poursuivi pour détention et usage de produits stupéfiants même si, comme l’a fait remarquer son avocat, aucune analyse officielle de la drogue n’a été réalisée.

Le vice-procureur a requis une peine d’un an de prison avec un sursis probatoire comprenant l’obligation de soins, de travailler et d’entrer en contact avec les victimes. Après en avoir délibéré, le tribunal a prononcé la peine requise réduite de moitié et un sursis probatoire de dix-huit mois.

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