Le PLU, ce mal-aimé : il a fait l’objet de nombreuses critiques lors du dernier Conseil territorial. Cet outil d’aménagement, plus souple que le plan d’occupation des sols (POS), devrait être approuvé à la fin de l’année.
En préambule, le vice-président de la Collectivité Guillaume Arnell a tenu à répondre aux attaques relatives au manque de concertation du PLU. Devant les élus et la population, le responsable du Pôle développement durable a ainsi rappelé les séries de réunions et présentations publiques faites ces derniers mois. Certes, les différentes versions du PLU ont peut-être semé l’incompréhension, mais «ce qui compte aujourd’hui, c’est la version finale», a estimé M. Arnell, précisant que «toutes les personnes qui nous ont sollicités ont fait l’objet d’une attention particulière, et leurs doléances ont été prises en compte». Afin d’arrêter le projet de PLU, le bilan de la concertation a donc été réalisé en séance plénière. «Les personnes publiques associées – l’Etat, la CCISM et le CESC – disposeront ensuite de 3 mois pour rendre un avis. Une enquête publique sera lancée en octobre prochain, avec la rédaction d’un rapport du commissaire-enquêteur en novembre», a précisé la présidente de la Collectivité Aline Hanson, expliquant que le document achevé devra respecter non seulement le code de l’urbanisme de Saint-Martin, exécutoire depuis le 1er mars dernier, mais également le code national de l’environnement. Le projet de PLU a finalement été adopté. L’opposition a voté contre dénonçant un manque de stratégie pour le territoire. Le député Daniel Gibbs a notamment pris l’exemple des zones destinées au secteur du tourisme «insuffisantes» alors que «ce secteur représente 90% de l’économie de Saint-Martin».
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