Trente-six rescapés et témoins des attentats de novembre 2015 à Paris, notamment celui du Bataclan, seront en Guadeloupe à partir du 18 novembre. Ils vont participer à un essai clinique autour de la plongée, destiné à traiter leur choc post-traumatique.
Le 18 novembre prochain, 36 survivants et témoins des attentats s’envoleront pour la Guadeloupe, pour 12 jours. Non pas pour des vacances, mais pour participer à un essai clinique autour de la plongée.
50 rescapés des attentats du Bataclan se sont porté candidats pour participer à cette étude. 36 d’entre eux ont été retenus par l’équipe médicale, en fonction de leur niveau de stress post-traumatique et leur condition physique.
Frédéric Bénéton, l’ingénieur qui pilote le projet « DivHope » n’a pas l’intention, ni la prétention de guérir le TSPT, le trouble du choc post-traumatique, juste avec la plongée. Il espère simplement, et c’est déjà beaucoup améliorer la qualité de vie des patients. L’étude scientifique en question consiste à utiliser des nouvelles techniques de plongée couplées à des techniques issues de la sophrologie, la méditation ou le conditionnement sportif.
Car, la plongée semble être un outil efficace dans la gestion des émotions, du stress et des traumatismes. Effet d’enveloppement, apesanteur du milieu liquide, régulation cardio-respiratoire… Tous ces éléments jouent sans doute.
Pourquoi ? Comment ? C’est ce que l’étude doit permettre de comprendre.
Les résultats, s’ils sont probants, pourraient être étendus à d’autres populations, en commençant par les militaires, de retour de zone de guerre ou les sauveteurs, après une mission sur une catastrophe naturelle.
Ce sera la première étude clinique mondiale sur ce sujet.
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