Le 16 septembre dernier, madame E.R. a porté plainte contre son concubin à la gendarmerie : elle l’accuse de lui avoir porté des coups trois jours avant la date du dépôt de plainte. Ce qui lui a causé trois jours d’incapacité temporaire de travail suite à ses blessures.
Selon madame E.R., l’origine de la dispute est une histoire de voiture que Y.A. son concubin souhaitait récupérer. Elle explique aux gendarmes que c’est elle qui a payé la voiture, sauf que les papiers sont au nom de Y.A. Après une première dispute, la jeune femme va dormir chez une amie. Mais lorsqu’elle revient le lendemain à son domicile, l’homme est toujours en colère. Furieux que cette dernière ait intentionnellement rayé sa voiture, Y.A. s’empare de son téléphone. Selon le témoignage de leur enfant de 6 ans et de la victime, c’est à ce moment-là que Y.A. lui a donné un coup de poing sur la tempe droite et un coup de pied sur la jambe droite. Monsieur Y.A. nie les accusations : il aurait juste essayé de prendre le téléphone. Le vice-procureur dans ses réquisitions requiert deux types de peine à Y.A. : quatre mois de prison avec sursis ou quatre mois de prison assortis d’un sursis et d’une mise à l’épreuve de 18 mois avec obligation de soins. Le président du tribunal, Gérard Egron-Reverseau, condamne Y.A. à trois mois de prison avec sursis. _KL
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