On a presque oublié qu’il existait : le moustique tigre, vecteur
de la dengue et du chikungunya, est moins présent sur le territoire. La situation n’est plus inquiétante pour les Iles du Nord, à l’inverse de celle en métropole.
Le dernier bulletin épidémiologique de l’Institut de veille sanitaire (InVS) et le délégué territorial de l’Agence de santé (ARS) Pascal Godefroy le confirment : la situation est calme depuis plusieurs semaines à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy concernant les consultations pour dengue ou chikungunya. Par contre, en métropole, le nombre de cas suspects progresse : 331 cas ont été signalés (du 1er mai au 17 juillet), rapporte l’institut. 20 départements sont d’ailleurs en alerte rouge.
L’épidémie de chikungunya en chiffres
Fin juin, l’ARS et la cellule régionale de l’InVS ont organisé un séminaire sur le chikungunya en Guadeloupe afin de dresser un bilan.
Pour Saint-Martin :
– 1 ère vague «explosive» puis recrudescence fin 2014
– nombre total estimé : 5 400 cas soit près de 15% de la population ;
– durée : 67 semaines avec un pic fin février (360 cas) ;
– 40 cas hospitalisés, dont 4 formes sévères et 3 décès.
Memo chick : 3 conseils de prévention de l’ARS
– j’élimine les endroits où l’eau peut stagner chez moi ou autour de chez moi ;
– j’évite de me faire piquer, que je sois malade ou non ;
– je consulte un médecin en cas de fièvre brutale et de douleurs articulaires.
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