C’est à l’unanimité que les élus du conseil territorial réunis en séance plénière mercredi matin ont décidé de donner un avis défavorable au projet d’application anticipée du plan de prévention des risques naturels (PPRN) soumis par la préfète le 25 juin.
«Les conséquences du PPRN sont majeures et quatre mois pour le réviser n’est pas concevable, n’est pas envisageable, n’est pas supportable», a déclaré le président de la COM.
A Saint-Martin, la compréhension de la population dans son ensemble est un prérequis à l’acceptation des règles. (…) Depuis deux ans, le peuple saint-martinois redoute les mesures prises dans le cadre de cette mise à jour du PPRN, et malgré tout il n’a été donné aux Saint-Martinois que quelques semaines, au pas de charge, pour comprendre et appréhender les enjeux à venir sur leur cadre de vie, celui de leurs enfants et celui de leurs petits-enfants », a précisé Daniel Gibbs qui «ne peut accepter ce règlement » et pour qui «des vents forts sont plus destructeurs que la submersion marine». Et de faire remarquer que le premier PPRN a été élaboré en 2011, soit 16 ans après le passage du cyclone Luis.
La «sécurité des personnes », argument de l’Etat pour justifier de la révision du PPRN, « ne doit pas être prétexte à la rapidité », conçoit Daniel Gibbs.
(source : soualigapost.com)
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