Le pouvoir de la parole : À l’école et au travail, apprendre à mieux se parler

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Quelle est la portée des mots que l’on emploie ? C’est autour de cette question qu’a été construite la 4e édition de ‘Conscience & Confiance’, organisée la semaine dernière par l’association Speedy Plus.

Hans Théodore, psychopraticien, et sa femme Yannick, sophrologue, sont intervenus dans les collèges et lycées, mais aussi auprès des professionnels à la CCISM : membres de la PMI, de la mission locale, police territoriale, médiathèque ou encore d’associations locales. Objectif : sensibiliser les participants au « poids des mots et à notre responsabilité lorsque nous les prononçons », explique Hans, « Nous cherchons à donner des clés pour résoudre ou éviter les conflits grâce à la parole ».

Et pour libérer la parole, il faut d’abord créer un climat de confiance. C’est ce que prône Calvin Bryan, président de l’association Speedy Plus, à l’origine de cette manifestation d’ordre psychotechnique visant à comprendre et enrayer les violences à Saint-Martin : « Avec les mots, on peut apaiser quelqu’un ou lui faire mal. Nous devons expliquer cela aux jeunes et leur faire prendre conscience qu’ils peuvent contrôler leur énergie négative et la transformer en quelque chose de positif ». Cet ancien entraîneur de l’équipe de France d’athlétisme connaît son sujet, puisqu’il œuvre pour l’insertion par le sport depuis de nombreuses années avec Speedy Plus. Une initiative saluée par les participantes, comme Monique Joe et Josiane Toucet, employées de la police territoriale, qui estiment « qu’il est essentiel de s’interroger sur notre rapport aux autres et de réaliser que la parole est importante dans nos métiers, mais aussi chez nous au quotidien ».

 

 

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