Lors de sa visite à Saint-Martin lundi 13 mai, le recteur a également rencontré les représentants des élèves, la proviseure, ses adjoints et l’équipe pédagogique du lycée général et technologique. La réforme consiste essentiellement en l’abandon des filières qui existaient. « L, S, ES c’est fini. On parle maintenant d’enseignements de spécialité » avance le recteur qui a souligné qu’il y en avait douze.
« Au niveau national on a décidé que chaque lycée devait proposer sept enseignements de spécialité et travailler en réseau avec les autres établissements pour la complémentarité. A Saint-Martin, comme ils ne peuvent pas travailler en réseau avec un autre lycée, nous avons ouvert neuf spécialités, le maximum possible » a-t-il ajouté. Ces spécialités sont les suivantes : Arts (arts plastiques et musique), Histoire-Géographie-Géopolitique et Sciences Po, Humanités- Littérature et Philosophie, Langues, Littérature et cultures étrangères (Anglais et espagnol), Mathématiques, Numérique et sciences informatiques, Physique-chimie, Sciences économiques et sociales, Sciences de la vie et de la terre. Toutefois les élèves qui souhaitent suivre une autre spécialité, ont la possibilité de le faire par le CNED. Concrètement, la réforme appliquée dès la rentrée 2019, concernera d’abord les élèves de première. Sondés en janvier les actuels seconde ont exprimé leurs vœux pour le conseil de classe du deuxième trimestre. Ils devaient choisir quatre de ces enseignements de spécialité. Lors du conseil de classe du troisième trimestre, l’équipe pédagogique validera trois de ces quatre spécialités qu’ils suivront à la rentrée. Lorsqu’ils entreront en terminale l’année d’après, ils n’en garderont que deux. Le recteur a rapporté que la mise en place de la réforme au lycée Weinum se présentait « plutôt bien » d’après les retours que lui a faits l’équipe pédagogique. Certains élèves ont toutefois exprimé leurs inquiétudes au recteur. « Ils ont peur de se trouver dans une voie qui soit tracée à l’avance. Et surtout ce qui leur a échappé c’est qu’il y a un tronc commun. » a-t-il commenté. « Le tronc commun représente 60% du volume horaire total des enseignements » a précisé Michel Sanz.
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