Plus de 40 professionnels de santé (médecins, dentistes, infirmières, kinésithérapeutes, psychologues…) et thérapeutes ont cosigné une lettre ouverte pour soutenir le collectif citoyen qui est contre le port du masque imposé chez les enfants du primaire.
Par cette lettre, en tant que professionnels de Santé et thérapeutes, nous apportons notre plein soutien au collectif citoyen « Non au port du masque obligatoire à l’école primaire ».
En effet, notre vocation est de promouvoir la meilleure santé possible à la population en lui fournissant les informations et outils à notre disposition lui permettant de constituer un consentement libre et éclairé. Nous sommes donc pour la liberté de choix.
Or, cette mesure restrictive a été imposée et les informations fournies pour la justifier se limitent à la transmission du SRAS COV 2, en omettant les risques qu’ils peuvent engendrer dans les autres domaines.
Nous rappelons que la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie (OMS).
Ainsi, afin de peser la balance bénéfices/risques convenablement, il nous semble indispensable que l’ensemble des informations soient données.
Il nous apparaît manifeste que le coût de cette balance bénéfices/risques est pour le moins discutable. En effet, le port du masque imposé à des enfants âgés de 6 à 11 ans peut présenter des risques néfastes sur la santé qui doivent être pris en compte.
Des études scientifiques sérieuses démontrent que le port prolongé des masques chez les enfants peuvent induire des effets délétères sur leur santé physique et mentale : maux de tête, fatigue et somnolence, sensation d’étouffement, malaise, inconfort, difficulté à se concentrer, troubles de l’apprentissage, irritabilités, tristesse, réticence à fréquenter l’école, troubles du sommeil, angoisses …
Nous alertons sur les effets psychosociaux inconnus du port du masque à long terme, car quand ceux-ci seront connus, il sera peut-être trop tard.
Nous rappelons que les enfants appartenant à cette tranche d’âge sont très peu contaminés et très peu vecteurs de contamination du SRAS COV 2.
Il nous apparaît donc que nous sommes en droit de nous poser la question du bien fondé de cette mesure, ainsi que la cohérence de l’imposer 1 an après le début de l’épidémie.
L’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. Nous souhaitons donc rendre la responsabilité aux parents afin qu’ils puissent juger de ce qui leur semble bon ou pas pour la santé de leurs enfants. Nous appelons donc les autorités à réévaluer leur position afin de laisser le libre choix aux parents.
Nous rappelons que l’un des premiers principes à respecter en médecine est « Primum non nocere » : en premier, ne pas nuire.
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