LITTÉRATURE : Megaptera sort son petit guide sur les baleines à bosse

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L’association pour la connaissance, l’observation et la conservation des mammifères marins et du requin-baleine, Megaptera, sous la direction de Michel Vély, a édité récemment un ouvrage passionnant  intitulé « Les Baleines à bosse du Banc d’Anguilla – Petit guide pratique à l’usage des observateurs ».

Ce livre illustré, ludique et éducatif, de 83 pages s’adresse aux petits comme aux grands, désireux de découvrir ou d’en apprendre davantage sur les baleines à bosse qui visitent les eaux caribéennes chaque année afin de se reproduire. Comme stipulé en introduction, « Nous avons souhaité faire ce petit opuscule pour qu’il vous serve de compagnon de voyage à vous qui avez envie d’en savoir plus sur ces géants des mers ; pour faciliter votre recherche des différents sites d’observation dans les eaux des îles de Saint-Martin (partie française et partie hollandaise), de Saint-Barthélemy et d’Anguilla, situées sur le Banc d’Anguilla et pour essayer de répondre aux questions si souvent posées. (…) Nous avons besoin de votre collaboration, de vos observations… ». Avec une préface signée Nicolas Maslach qui raconte sa première expérience d’utilisation d’un hydrophone pour écouter le chant des baleines, le petit guide pratique regorge d’informations précieuses sur l’emblématique baleine à bosses à qui l’association Megaptera doit son nom. L’ouvrage liste ensuite un inventaire des différentes espèces présentes dans le Banc d’Anguilla à travers un chapitre nommé « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les baleines à bosse sans jamais oser le demander ». Michel Vély a eu l’intelligence de développer l’aspect comportemental des mammifères marins dont la reproduction (le Banc d’Anguilla représentant un site exceptionnel d’accouplement pour les baleines à bosse), la vie sociale (sauts et frappes successives de la nageoire ou de la caudale), les échouages ou encore la migration. Le chapitre de sensibilisation à l’écotourisme baleinier (whale watching) rappelle à quel point l’observation des mammifères marins se doit d’être organisée selon les règles en vigueur, avec un clin d’œil au sanctuaire AGOA qui s’étend sur l’ensemble des eaux des Antilles françaises (soit 143.256 km2). Le volet « mieux connaître pour mieux protéger » informe les lecteurs sur les techniques d’identification et de recensement de la population des baleines à bosse. Le jeune lectorat ne sera pas en reste, grâce au coin des baleineaux, les petits pourront faire preuve de créativité en construisant leur propre baleine ou un module décoratif à suspendre. Bravo pour ce petit guide qui, même s’il n’avait pas la prétention de remplacer les ouvrages traitant du sujet, contribue pleinement à la découverte des baleines à bosse. _Vx

Infos : www.megaptera.org

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