La journée du 25 septembre a été instituée en reconnaissance des sacrifices consentis et des sévices subis par les harkis, moghaznis et personnels des diverses formations supplétives et assimilés du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d’Algérie, entre 1954 et 1962.
Une cérémonie s’est déroulée dimanche matin à 9 heures dans ce cadre, face au Monument aux Morts de la Collectivité, en présence du Secrétaire Général, Sous-Préfet Fabien Sésé, de la Vice-Présidente Dominique Democrite-Louisy, du représentant des Chevaliers de l’Ordre National du Mérite, Guillaume Arnell et des membres de l’association des Anciens Combattants de Saint-Martin.
Un peu d’histoire
En 1954, tandis que des Algériens allaient rejoindre le front de libération national (FLN) afin de se battre pour l’indépendance de leur pays, d’autres faisaient le choix de la France et rejoignaient l’armée française. Ces derniers, pour la majorité des civils armés par la France, avec pour missions d’assurer la sécurité de points stratégiques, de villages ou de zones parfois plus étendues mais aussi de participer à des opérations militaires aux côtés de l’armée française.
La fin du conflit se traduisit, pour les pieds noirs comme pour les anciens supplétifs – ceux que l’on a pris l’habitude de désigner communément sous le nom de Harkis – par le déchirement, la fuite, l’exil, ou encore l’horreur pour ceux restés au pays, jugés traîtres à leur pays.
La France a reconnu sa responsabilité dans la tragédie vécue par les harkis et leurs familles et est engagé dans une politique de réparation et de reconnaissance. Cela passe notamment par un examen sans concession du passé dans tous ses aspects et par une transmission objective de l’histoire de toutes les entités qui constituent la communauté nationale. La cérémonie du 25 septembre en est l’expression la plus solennelle. _AF
No comments