MICRO-TROTTOIR : Qu’aimeriez-vous voir se développer davantage sur le territoire en faveur de la jeunesse ?

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Aliana (classe de seconde Bac Pro Accompagnement, soins et services à la personne (ASSP))

« Je trouve qu’il n’existe pas assez de diversités dans le choix des études pour la jeunesse saint-martinoise. Après l’obtention du bac, il est difficile de continuer ses études sur le territoire. Les filières sont plus que limitées ! Or, tout le monde n’a pas la possibilité et surtout les moyens financiers de poursuivre ses études en Métropole, au Canada ou aux Etats-Unis !

Sinon, en dehors des périodes scolaires, les activités pour occuper les jeunes ne sont pas nombreuses. Concernant les enfants en bas âge, ça serait sympa d’ouvrir des parcs de loisirs, des endroits où il fait bon vivre et où tout le monde peut s’amuser en toute sécurité. Beaucoup de jeunes souhaiteraient partir également en colonie de vacances l’été. Là encore, il n’y a pas de place pour tout le monde. C’est regrettable ! »

 

Françoise

« Au lycée professionnel Daniella Jeffry, les choix d’orientation pour les filles sont restreints. J’espère que dans un avenir proche, davantage de filières seront proposées aux élèves. Beaucoup de jeunes filles à Saint-Martin aimeraient suivre une formation dans l’esthétique, cosmétique, coiffure et beauté. Je reste persuadé que le taux de réussite des examens dans ces filières serait très élevé ! Je ne comprends pas pourquoi le lycée professionnel ne propose toujours pas ce genre de formation à chaque rentrée scolaire. Il faut penser aux jeunes et surtout les écouter davantage. Par ailleurs, beaucoup d’entre nous aimeraient trouver un job d’été en lien avec les enfants qui ont besoin de s’épanouir, de se défouler au grand air au lieu de rester enfermés tous les jours chez eux à jouer aux jeux vidéos ! »

 

 

 

Otilio

« De mon côté, je souhaite mettre en lumière le cyclisme à Saint-Martin. Or, il faut bien avouer que ce n’est pas facile d’exercer son sport favori sur l’île ! Je suis licencié à l’AS Marigot. Nos dirigeants mettent tout en œuvre pour que nous puissions nous entraîner dans les meilleures dispositions. Cela étant, nous rencontrons beaucoup de problèmes, surtout en termes de sécurité routière. C’est pour cela que nous nous entraînons très tôt le matin, en particulier le samedi vers 6 heures. C’est trop dangereux de circuler à vélo lorsque tout le monde emprunte le réseau routier. Personne ou presque ne respecte le code la route. Nous devons faire preuve d’une grande vigilance pour éviter les chutes. L’état des routes n’arrange rien. J’espère que les élus auront entendu mon message et feront en sorte d’améliorer nos conditions d’entraînement. Vive le cyclisme à Saint-Martin ! » _AF

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