Depuis quelques semaines, l’opération “No Helmet, No Ride” rappelle à l’ordre les conducteurs de deux-roues circulant sans casque et ne respectant pas le code de la route. Une opération jugée bénéfique par la population locale, qui semble approuver l’initiative.
Meï (étudiante) : Oui, je vois de plus en plus de zones de contrôle ces derniers temps.
Je trouve ça rassurant qu’ils obligent les conducteurs de scooters à porter le casque.
Mes parents travaillent à l’hôpital, alors j’entends parler d’accidents tous les jours.
C’est presque quotidien. Mais je trouve que parfois, ils (les forces de l’ordre ndlr) laissent passer certaines personnes et pas d’autres.
Michel (photographe) : Je trouve ça très sécurisant que les contrôles routiers se multiplient sur l’île.
On a le sentiment que les deux-roues se sentent en totale impunité.
Même en tant qu’automobiliste, je prends peur quand je vois arriver des deux-roues qui zigzaguent entre les voitures, à toute vitesse, en roue arrière ou sans casque.
En plus, ici, les routes sont relativement étroites.
Moïna (étudiante) : En rentrant de l’école, je vois beaucoup plus de brigades à Grand-Case depuis trois semaines.
Évidemment, c’est une bonne chose d’être présent pour dissuader ou corriger les mauvais comportements sur la route.
J’ai perdu quelques proches dans des accidents de moto sans casque.
Mon copain aussi n’est parfois pas très prudent, mais on n’a jamais eu de problème.
Propos recueillis par LM
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